Les recommandations alimentaires pour une bonne santé
L’EQUILIBRE ET LES RECOMMANDATIONS ALIMENTAIRES – la santé dans les assiettes s’établit sur des données scientifiques.
Il existe des recommandations nutritionnelles et alimentaires adressées à la population française sur lesquels s’appuient les diététiciens nutritionnistes ou médecins nutritionnistes pour conseiller leurs patients.
L’objectif de ces recommandations est d’améliorer la santé des Français par le vecteur de l’alimentation.
Ces recommandations évoluent avec les connaissances scientifiques, l’analyse de l’évolution de l’état de santé et des comportements alimentaires des Français mais également des enjeux environnementaux.
Par qui et comment sont établies ces recommandations ?
Les recommandations sont élaborées par des équipes interdisciplinaires d’experts dans plusieurs disciplines (représentants des secteurs de l’agriculture, de la santé, de l’éducation, et de la nutrition, de la science de l’alimentation, d’associations de consommateurs et d’organisations non gouvernementales, d’experts de la communication et d’anthropologues).
En France, c’est l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) et ses comités d’experts qui assurent le fondement scientifique des recommandations après étude de la littérature relative aux liens entre alimentation et santé, les études et suivis de population. Ils s’appuient donc sur les meilleures preuves scientifiques disponibles à un instant T.
Plusieurs paramètres sont étudiés et pris en compte :
En premier lieu, le travail d’expertise consiste à établir et mettre à jour les références nutritionnelles pour la population (RNP) pour les vitamines, les minéraux ainsi que les macronutriments, en considérant l’équilibre entre les lipides, les glucides et les protéines.
Sont également pris en compte la biodisponibilité des nutriments, les liens entre consommation de divers groupes d’aliments et risque de maladies chroniques, les habitudes alimentaires de la population française et le risque lié à l’exposition aux contaminants alimentaires.
Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) élabore ensuite les recommandations alimentaires destinées à la population en s’appuyant sur les travaux sourcés de l’Anses tout en tenant compte du contexte global de santé publique qui sont étudiées par santé publique France avant la diffusion au grand public.
Plus de 100 pays dans le monde ont élaboré des recommandations alimentaires qui sont adaptées à leur situation nutritionnelle, à leurs disponibilités alimentaires, à leur culture et habitudes alimentaires. Elles peuvent donc partiellement différer des recommandations Françaises.
A qui sont-elles adressées ?
Les recommandations alimentaires sont habituellement développées pour les personnes en bonne santé.
En France, des directives spécifiques sont également élaborées pour les enfants de moins de deux ans ou des groupes de population ayant des besoins nutritionnels particuliers, tels que les femmes enceintes et allaitantes et les personnes âgées ou les sportifs.
Quelles recommandations quand on est malade ?
Pour les populations malades des recommandations spécifiques et complémentaires peuvent être établies par la HAS, la SFNCM ou des par des sociétés savantes expertes dans la pathologie (ex : SFC pour les pathologies cardiaques, la SNFNGE pour les pathologies de l’appareil digestif, la SFD pour le diabète, etc..).
Toutefois, les recommandations nutrition pour les personnes en bonne santé restent une référence pour l’élaboration du régime adapté à la personne malade.
Evolution des recommandations depuis 2017
Les recommandations évoluent en proposant de renforcer les consommations des produits végétaux (les légumineuses, les produits céréaliers complets, les légumes, les fruits), de certaines huiles végétales et des fruits à coque non salés. A contrario, l’ANSES insiste sur la nécessité de limiter la consommation des viandes rouges (= viandes hors volailles), des charcuteries et des produits et boissons sucrées. L’alcool doit être limité. Les apports de produits laitiers doivent être suffisant tout en restant limités également.
Ces recommandations soutiennent également la consommation des produits issus de l’agriculture biologique et respectueuse de l’environnement afin notamment de réduire les teneurs de certains contaminants de l’alimentation (arsenic inorganique, acrylamide, plomb).
Comment sont diffusées les recommandations nutritionnelles auprès du public ?
Après concertation des instances impliquées dans l’établissement des recommandations (DGS, Anses et HCSP), les recommandations sur l’alimentation, l’activité physique et la santé sont diffusées par « Santé publique France » par le biais de la campagne de communication du PNNS Programme national nutrition-santé (PNNS). Le PNNS existe depuis 2001.
C’est le rôle des diététiciens nutritionnistes de relayer ces recommandations auprès de leurs patients ou du public auprès desquels ils interviennent. Charge ensuite au professionnel d’adapter les recommandations aux spécificités individuelles (pathologie, préférences, contraintes…).
Je vous propose de télécharger l’outil ci dessous que j’ai élaboré pour vous sur la base des recommandations actuelles.
Sources :
FAO : http://www.fao.org/nutrition/education-nutritionnelle/food-dietary-guidelines/background/sustainable-dietary-guidelines/fr/
Santé publique France : https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/nutrition-et-activite-physique/documents/depliant-flyer/l-essentiel-des-recommandations-sur-l-alimentation
ANSES : https://www.anses.fr/fr/content/l%E2%80%99anses-actualise-les-rep%C3%A8res-de-consommations-alimentaires-pour-la-population-fran%C3%A7aiseAn
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