Le journal alimentaire

Je ne demande pas toujours à mes patients de tenir un journal alimentaire. Tenir un journal de ce que l’on mange et boit au jour le jour n’est pas toujours utile et sa rédaction peut rapidement devenir fastidieuse.

Voici les situations utiles où je suis je amenée à demander la tenue d’un journal alimentaire :

• Quand le patient est incapable de se souvenir de ce qu’il mange
• Quand les habitudes alimentaires sont d’une irrégularité très marquée
• Quand le patient n’a pas conscience de ce qu’il mange et quand il le mange
• Quand le patient exprime des difficultés à ressentir les sensations de faim, de rassasiement et de satiété
• Lorsque le comportement alimentaire est étroitement lié aux émotions et aux pensées automatiques
• Lorsqu’il est question d’identifier des aliments qui provoquent des symptômes d’intolérance ou d’inconfort
• Quand les glycémies d’un patient diabétique sont déséquilibrées

Tenir le journal ne se limite pas toujours à rapporter le contenu des assiettes, et ne sert pas uniquement à la diététicienne pour le prochain rendez-vous. Il est avant tout pédagogique et utile au mangeur dans les différentes étapes de la prise de conscience. A travers le rapport des choix alimentaires, des émotions ressenties, des sensations ressenties ou des pensées traversées, le mangeur effectue un travail de retour sur lui et d’analyse des éléments déterminants ses comportements alimentaires.

Il y a plusieurs moyens de le rédiger :

• Par écrit, à la volée sur un cahier/carnet ou sur des feuilles volantes
• Par écrit à la volée sur un outil en téléchargement à imprimer
• Sur informatique, sur un fichier excel ou word
• Sur une application mobile gratuite avec comptage des calories intégré
• Sur une application mobile sans comptage de calories et orienté sur les sensations et émotions, à utiliser notamment en cas de troubles des conduites alimentaires

Je vous propose en téléchargement mon journal alimentaire que vous pourrez utiliser pour vos consultations (ou pour vous même)